On étouffe, dans un masque à gaz.
Lorsqu'il y a l'alerte au gaz, on se jette sur son masque en se demandant s'il va bien protéger ou si on va avoir les poumons brûlés.
Puis on y étouffe; c'est atroce, mais on ne peut pas l'enlever.
Souvent, la plaine entière était couverte de ce gaz.
J'ai encadré des hommes pour démazouter des plages; ils devaient porter des masques. C'était très pénible, mais c'était limité dans le temps.
Alors que les poilus subissaient ces bombardements pendant des jours.
Cloche installée près d'un abri de guetteur pour lui permettre de signaler l'arrivée d'une nappe gazeuse; dès qu'elle sonne, les hommes doivent mettre les masques protecteurs. L'Illustration, 1916
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